lundi 18 juin 2007

En finir un jour avec le cycle infernal des coûts de l'ERP?

http://www.cxp.fr/flash-cxp.htm?_Page=fiche&_Id=000357

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Les motivations des entreprises tentées par l'odyssée de l'ERP sont bien connues et la plupart du temps tout à fait justifiées. Un progiciel qui intègre les grandes fonctions de leur activité assure la cohérence de leurs données, offre la garantie de résultats fiables, des processus rationalisés, voire des performances business meilleures, - quoique rarement mesurées et chiffrées. Mais, comme le qualifiait fort justement l'intitulé d'une conférence du dernier Progiforum, l'ERP est à la fois "le pire ami" et le "meilleur ennemi" de l'entreprise qui l'utilise. On parle peu en effet de la face cachée de l'iceberg : les coûts. Pas seulement les coûts "avant", ceux de la période pré-implémentation et qui sont en général anticipés, mais les coûts "après".
On a à présent une idée assez nette de la courbe du TCO d'un ERP durant son cycle de vie : après le pic budgétaire que représentent l'achat et la première implémentation, la courbe des coûts redescend quelque temps, mais, une fois la phase opérationnelle commencée, remonte de façon régulière et continue jusqu'au remplacement de l'ERP. Une étude récente commanditée par Agresso et réalisée par le cabinet d'études TEC (Technology Evaluation Center) jette le pavé dans la mare en confirmant le caractère inexorable du piège financier que représente la mise en place d'un ERP. Selon cette enquête menée auprès de 870 managers, responsables financiers ou informatiques dans 83 pays, 70% des personnes interrogées reconnaissent se sentir enfermées "dans un cycle infernal de dépenses" avec l'ERP mis en oeuvre. Ces managers sont 72,5% à affirmer que leur entreprise ne cesse d'investir dans les améliorations [...].
L'étude TEC met particulièrement en évidence les coûts induits par le manque d'agilité "post-implémentation" des ERP : 31% des sondés se disent déçus de l'incapacité de leur système à s'adapter aux besoins changeants de leur métier et près de 30% ont même identifié cette incapacité comme la raison qui a empêché ou retardé la mise en oeuvre de stratégies qui auraient eu un impact positif sur le business de l'entreprise. [...]
Peut-être en effet existe-t-il des ERP plus "agiles", ou moins rigides, que d'autres. La capacité des ERP à se conformer aux principes de l'architecture SOA va, certes, dans le bon sens pour absorber plus facilement les nécessaires évolutions que réclame le marché. Mais c'est peut-être le modèle lui-même de l'ERP qu'il faudra un jour remettre radicalement à plat, en englobant l'architecture du produit, mais aussi son modèle de développement, de commercialisation, de maintenance, d'évolutivité. L'ERP du futur doit être flexible, souple, élastique, pour, comme le strech d'un vêtement de sport, s'adapter à la taille et aux mouvements (d'extension, d'élan ou de rétraction) de l'entreprise. [...]"

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