mercredi 26 mars 2008

Recrutement de jeune diplômé

Reportage vidéo : http://www.lesechos.fr/management/video/300250360.htm

- Les jeunes attendent de la "proximité", de voir les entreprises.
- "Mentor", parrainage des jeunes diplômés nouvellement arrivés par des anciens. But : accompagner la montée en compétences d'un nouvel arrivant dans l'équipe (connaissances des processus internes, ...).
- Manager les jeunes car ils veulent aller vite, les gérer (ne pas les brider car ils ont beaucoup à apporter mais sans aller trop vite).

Attentes des jeunes diplômés :
- une "bonne" rémunération
- une "qualité de vie au travail" : bonne ambiance, un bon management, être intégré correctement, outils pour développer le potentiel du collaborateur ("occupez-vous de moi, donnez-moi les moyens de me développer, de m'épanouir, de gagner en potentiel), flexibilité en terme d'horaires, ...
... ce qui va développer ma fidélité.

Ils sont fiers de la confiance qu'on leur apporte, du week-end de ski du CE, de l'ambiance de travail ... ont besoin de porter l'image positive de leur entreprise.

Activités sportives ... donner de l'émotion, faire découvrir les managers sous une autre facette, ...

Responsable Commercial - Partie "Reporting" et "Motivation"

Livre : "Responsable commercial Votre kit tout terrain" de Norbert Morales.

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Reporting

5 - Piloter les affaires comme un projet
Un moyen efficace de traiter les affaires au niveau du comité de direction est de s'inspirer des méthodes de pilotage de projets des cabinets de conseil.
- Objectif à atteindre : quelle est la meilleure offre que l'entreprise peut élaborer ?
- Diagnostic de l'existant : analyse de la position concurrentielle et de la position dans le compte.
- Ecarts : risques constatés, actions nécessaires pour se donner les meilleures chances.
- Moyens et responsabilités : désignation de l'équipe projet, mise en oeuvre du plan d'action.
- Suivi du plan d'action : chaque membre du projet, quel que soit son niveau hiérarchique, PDG compris, rend compte régulièrement de son activité aux membres du projet.
Le commercial responsable du compte assume la direction de projet.
Cette approche peut être mise en œuvre par le comité de direction pour les clients "clé", hors affaire particulière, à travers des revues régulières de comptes, et pour les grosses affaires en cours.

Motivation

Postulat personnel : le manque de motivation n'est jamais la cause de mauvais résultats commerciaux, mais leur conséquence.

Pour Frédéric Herzberg, socilogue américain, le comportement humain obéit à deux types de facteurs, d'hygiène (négatifs), et de motivation (positifs). Il n'est pas de motivation possible tant que les facteurs d'hygiène ne sont pas satisfaits.
Rapporté au commercial, en voici les principaux enseignements.

1 - Un commercial n'obtient des résultats que si :
- Il se sent proche de la Direction de l'entreprise, il en comprend la stratégie : il sait faire passer le message aux clients.
- Sa hiérarchie est compétente, le comprend, l'aide, ou, tout du moins, ne l'enferme pas dans un carcan d'obligations qui lui rendent plus difficile la vie dans l'entreprise que chez les clients.
- L'entreprise se montre équitable : elle lui confie des territoires exploitables, et des objectifs réalisables, correspondant au potentiel du territoire. Elle le rémunère pour son travail et pour sa réussite, dans les mêmes conditions que ses collègues de niveau comparable.
- L'entreprise propose une bonne ambiance de travail, et veille à ce que les relations hiérarchiques et entre services soient franches, cordiales et efficaces.

2 - Un commercial se sent motivé à persister dans l'effort quand :
- Les conditions du 1 sont correctement remplis.
- L'entreprise lui permet de s'accomplir sur un plan personnel et professionnel : elle lui propose des formations de culture générale et pas seulement liées à la compréhension de produits, lui confie régulièrement de nouvelles responsabilités, des comptes plus importants, le management d'équipes...
- Elle veille à enrichir en permanence le contenu des tâches : en mettant par exemple à la disposition les nouvelles technologies, pour l'aider et lui faire gagner du temps, pas seulement pour économiser du secrétariat.
- Elle reconnaît le commercial lorsqu'il atteint des objectifs ambitieux."

jeudi 13 mars 2008

Le décisionnel priorité des DSI

http://www.infomagazine.ma/Actualites/110308_dsi_maroc.html


Le décisionnel priorité des DSI


Les outils d’aide à la décision sont voués à un bel avenir. 1,9 milliards d’euros en 2010 contre 1,5 en 2007, tel sera le volume du marché du décisionnel en région EMEA, selon le Gartner. Ainsi, 2008 devrait marquer le début d’un virage pour ce marché. L’institut Gartner estime que le chiffre d’affaires des majors (Oracle, SAP, Microsoft, IBM) devrait sensiblement croître cette année. Parmi les raisons évoquées : la business intelligence constitue la priorité, pour la seconde année consécutive, des 1400 DSI interrogés par Gartner dans le monde. Eventuellement concernées, celles qui ont déjà beaucoup dépensé dans un ERP. Il s’agit donc d’une deuxième phase d’investissement, aujourd’hui inévitable.

L’intérêt du décisionnel (le marché des applications et services liés à la «Business Intelligence» consistant à analyser les données de l’entreprise) n’est plus à prouver et va désormais au delà du reporting commercial. Ces solutions concernent tout autant les PME que les grandes entreprises et les éditeurs leur proposant de plus en plus des solutions « clés en main » aux tarifs adaptés.

Les récents mouvements de concentration du marché de la BI (fusion Business Objet, rachat Hyperion et, rachat Cognos par IBM) lui insufflent une nouvelle dynamique. Ils attestent de l’intérêt des grands éditeurs pour ce marché et marquent aussi l’entrée du décisionnel dans une phase de maturité.
Le décisionnel doit pouvoir se décliner dans toutes les applications métiers. Tout dépend, en fait, du niveau de maturité et des besoins décisionnels de chaque entreprise. Parmi ces derniers figurent : les besoins personnels, ceux d’une direction, les besoins fonctionnels et enfin opérationnels.

A noter que certains secteurs sont plus mûrs que d’autres en matière de business intelligence. Tel est le cas de la banque. En effet, Bâle II a obligé les banques à mieux connaître leurs clients et à déterminer le risque qu’elles encouraient à octroyer des crédits. Si le développement de ces outils connaît un tel succès, il ne sont pas moins complexes dans leurs utilisations : un véritable paradoxe pour des solutions dont l’objectif est de rationaliser la gestion de l’entreprise.

Comment alors construire une solution décisionnelle métier ? Tout d’abord, il faut s’assurer qu’elle prenne en compte l’expertise métier de l’entreprise. De même, elle doit s’intégrer dans le SI existant et s’adapter rapidement aux changements. En terme de technologies, elle doit être interopérable. On parlera alors de solutions orientées services pour avoir des données décisionnelles appliquées à toutes les applications opérationnelles.
Contrairement au décisionnel classique qui analyse une tendance sur plusieurs mois afin d’élaborer une stratégie, le décisionnel opérationnel n’est pas un outil de réflexion à long terme. Toutefois, l’un comme l’autre s’appuie sur la même infrastructure technique : bases de données de production, moteur d’extraction de données, ETL, entrepôt de données et outils de restitution.

En revanche, pour exploiter les données dans les meilleurs délais, le décisionnel opérationnel exige de pouvoir accéder de façon dynamique à des données issues de sources hétérogènes. Ainsi, les informations cherchées peuvent également être prélevées directement dans les bases de production. De petites requêtes aident alors à prendre rapidement des décisions et permettent d’alimenter des rapports diffusés en masse. Car s’adresser aux opérationnels signifie de pouvoir répondre rapidement à des besoins précis, parfois même quasiment en temps réel.

La fin du marché de la BI tel qu’on le connaissait
Jusqu’à ces derniers mois, le spécialiste du décisionnel SAS Institute dominait le marché avec 14,4 % des ventes de licences devant Business Objects, Hyperion, Cognos et Microsoft .

Quant aux acteurs traditionnels, eux, ils étoffaient leur offre en direction de la consolidation financière, par acquisition, pour répondre aux nouvelles obligations liées aux lois de sécurité financières. Mais en 2007, le marché BI a brusquement changé suite à une série de rachats. D’après le Gartner, les quatre acteurs majeurs du décisionnel que sont devenus en 2007 par acquisitions Oracle, Microsoft, SAP et IBM, détiennent à eux quatre environ 70 % du marché de la Business Intelligence. Ce chiffre semble signifier que les premières places sont presque définitivement attribuées et qu’il reste peu de chance pour un cinquième acteur de monter sur le podium ; à moins qu’il ne réalise à son tour une grosse opération de croissance externe au détriment de l’un des quatre titulaires.

Ainsi, l’éditeur français Business Objects (qui a lui-même racheté Cartesis, spécialiste des applications financières, au printemps dernier pour 225 M?) a accepté une offre d’achat «amicale» de l’Allemand SAP. Le numéro un mondial des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP) a mis 4,8 milliards d’euros sur la table pour s’offrir le spécialiste des solutions d’analyse décisionnelle (dites aussi de Business Intelligence ou BI). Le fondateur de Business Objects, le Français Bernard Liautaud, va entrer au conseil de surveillance de SAP. La société qu’il a créée compte aujourd’hui 44 000 clients dans le monde. Le rapprochement des deux acteurs va permettre de développer une forte intégration entre les offres de SAP et de Business Objects, tout en continuant, avec un engagement équivalent, à développer des solutions Business Objects totalement indépendantes de SAP, à associer aux autres plateformes applicatives du marché.

De l’autre côté, Oracle après des mois de négociations a racheté Hyperion pour 3,3 milliards de dollars en cash. Celui-ci se définit comme le spécialiste des solutions de business performance management (BPM) - en français la gestion de la performance d’entreprise - considérée comme la nouvelle génération de la Business Intelligence. Il a réalisé 765 M$ de chiffre d’affaires sur son dernier exercice clôt le 30 juin 2006 et emploie environ 2500 personnes.

Cette transaction permettra notamment à Oracle de se doter de solutions dans le domaine des outils d’analyse financiers. Les solutions d’Hyperion viendront en effet compléter l’offre d’analyse décisionnelle d’Oracle, Oracle Business Intelligence Enterprise Edition, que l’éditeur avait réorientée il y a environ un an pour l’ouvrir à des sources de données hétérogènes, et notamment aux applications de gestion de PeopleSoft, Siebel et SAP. L’offre se cantonnait jusque-là aux environnements Oracle.

Avec l’arrivée des solutions Hyperion, multi-sources de données, l’éditeur compte développer plus largement encore son ouverture aux autres univers. Il entend, en particulier, devenir un fournisseur de référence pour les utilisateurs de SAP dans le domaine de l’analyse financière, Hyperion comptant déjà de nombreux comptes SAP parmi ses clients.

Enfin, il y a quelques mois, un des derniers grands indépendants de la BI, Cognos est tombé dans l’escarcelle d’un des plus grands acteurs du logiciel : IBM. Là où Cognos était concurrent d’Hyperion ou de Business Objects, IBM affrontera SAP, Oracle et Microsoft. IBM a intégré Cognos à son portefeuille d’offres, et cela ratisse large. Les solutions décisionnelles de l’éditeur canadien, racheté en novembre dernier pour près de 5 Md$, se retrouvent dans des offres conjointes, des offres verticalisées, des packages pré-configurés, des offres de services...

Trois semaines après avoir finalisé la vente, et présenté la version 3 de la plateforme décisionnelle Cognos 8 BI, IBM propose ainsi dans le cadre de sa stratégie « Information on demand » une dizaine de solutions verticales, pour la finance, le commerce de détail, l’administration, etc, capitalisant ainsi sur des modèles spécifiques à certaines industries existant dans le portefeuille des deux éditeurs. IBM propose également un « starter pack » Cognos 8 BI pour IBM InfoSphere Warehouse, son datawarehouse, afin d’accélérer le déploiement de l’entrepôt de données avec l’offre décisionnelle. Des modèles sont aussi prévus pour intégrer les rapports issus de Cognos avec le BPM (gestionnaire de processus métier) documentaire FileNet, acquis durant l’été 2006.

La plateforme Cognos est par ailleurs désormais incluse dans le catalogue des solutions matérielles et logicielles d’entrepôt de données pour les petites et moyennes entreprises. Et bien évidemment GTS (Global Technology Services), la branche consulting d’IBM, propose d’étudier et de concevoir les meilleures solutions de datawarehouse, grâce à une mise en commun des meilleures pratiques.

Le quatrième acteur majeur du décisionnel, Microsoft propose la couche décisionnelle de gestion de la performance économique, Performance Point Server 2007, qui s’appuie sur SQL Server et ses outils d’analyse de données. Cette offre de gestion de la performance économique vient compléter les outils décisionnels que Microsoft livre déjà avec sa base de données SQL Server (reporting, datamining, intégration de données et stockage analytique). Destinée d’abord aux contrôleurs de gestion et aux directions opérationnelles, même si l’éditeur ambitionne de l’étendre au plus grand nombre d’utilisateurs, elle apporte des fonctions de tableaux de bord, d’analyse interactive de données (des outils issus du rachat de ProClarity) et de planification (analyse prévisionnelle de l’activité d’une entreprise).

PerformancePoint Server permet d’associer consolidation financière, budgétisation, planification, simulation, scorecarding et analyse de données. Des offres très prisées en ce moment par les grands éditeurs.

Par ailleurs, Microsoft, qui veut étendre au plus grand nombre l’usage des outils d’analyse de données, a également fait l’acquisition de SoftArtisan et de son logiciel OfficeWrite, un outil de reporting s’utilisant avec le traitement de texte MS Word et le tableur Excel.
Ces rachats sonnent le glas du marché de la BI tel qu’on le connaissait. Finalement, ces mouvements de concentration qui touchent actuellement les spécialistes de l’analyse de données (BI) illustrent la maturité de ce marché et traduisent aussi une tendance forte de la demande vers l’unification des systèmes décisionnels. Avec, en ligne de mire, une intégration au système d’information global autour d’un référentiel de données unique ; ce dernier permettant de garantir la fiabilité des informations pouvant, dès lors, être analysées de façon transversale par l’ensemble des directions opérationnelles de l’entreprise.

Avec un bémol, tout de même. S’il est tout à fait louable de tendre vers un tel objectif, la réalisation d’une application BI transversal n’en reste pas moins périlleuse pour les éditeurs. Construire une plate-forme sur la base d’acquisitions nécessite d’investir des ressources considérables sur l’intégration des différents produits, sans oublier la maintenance des logiciels exploités par les bases installées.

Et de rappeler que les effets de tels rachats ne seront palpables qu’au prochain exercice fiscal lorsque les éditeurs auront défini leurs feuilles de route. Mais quels sont les autres «grands» qui sont ou pourraient demain s’intéresser à ce marché à forte valeur ajoutée ? D’après le cabinet d’études Gartner, Teradata marierait bien avec Microstrategy et SAS ; ou encore Sun qui a racheté MySQL et dont les prédictions lui font acquérir pour compléter cette offre Jaspersoft ou Pentaho. Mais aussi, HP. La division logicielle du constructeur a déjà commencé sa réorganisation avec la création de l’entité Business Information Optimization (BIO), qui se consacrera à la gestion des données. L’entité BIO sera en fait constituée de deux groupes. Le premier se focalisera sur le décisionnel (datawarehouse, applications analytiques...), en reprenant les compétences acquises via le rachat du cabinet de consulting Knightsbridge Solutions - fort de 700 consultants - ainsi que la ligne de produits Neoview (serveurs et solutions de stockage pour les entrepôts de données). Le second se spécialisera sur le stockage de l’information (archivage, administration...). Les responsables du groupe BI (décisionnel) ont déclaré que HP n’avait aucunement l’intention de concurrencer les acteurs du décisionnel, mais plutôt de nouer des partenariats plus étroits.

Enfin, Sybase avec BI BOX qui lance un pavé dans les bases décisionnelles. BI BOX est une puissante solution stratégique clé en main, ouverte et évolutive qui répond aux exigences les plus critiques du système décisionnel. Combinant des fonctions de Data WareHouse, de génération de rapports, d’analyses et de veille économique, BI BOX permet aux utilisateurs d’accéder en souplesse à leurs données, d’améliorer la productivité, la flexibilité et les performances de leurs systèmes décisionnels. BI BOX s’appuie sur des technologies alliant Data Warehouse (Sybase IQ) et ETL (Sybase ETL).
Avec Sybase IQ, l'éditeur place sur le marché une offre hautement concurrentielle, avec un ratio performance, prix, délais de mise en œuvre très attractif comparativement aux bases de données traditionnelles. Sybase IQ, le plus grand Data Warehouse au monde,constitue un choix pertinent pour moderniser les systèmes en place ou pour mettre en œuvre de nouvelles applications. Quand à Sybase ETL, il extrait et transforme les données issues des systèmes opérationnels et sources externes puis les charges dans un référentiel unique. Sybase ETL allie développement convivial et capacité de montée en charge inégalés grâce à une architecture GRID unique. En tant qu’outil logiciel robuste, Sybase ETL vous affranchit du développement fastidieux en vous garantissant un retour sur investissement rapide. "

ADUA - Association d'entr'aide des Usagers de l'Administration des Services publics et privés

Médiateur avec l'administration Fiscale

http://www.adua.com/
http://adua.monsite.orange.fr/

Source : Radio BFM