samedi 4 décembre 2010

SAP : « Le couplage BI et EPM, ça marche ! »

http://dsi.silicon.fr/parole-libre/sanjay-poonen-sap-le-couplage-bi-et-epm-ca-marche-688

Sanjay Poonen, SAP : « Le couplage BI et EPM, ça marche ! »

Vice-président SAP, Sanjay Poonen revient sur les résultats de la fusion BusinessObjects/SAP, la technologie In-Memory et les développements à venir sur la BI.

L’intégration de BO au sein de SAP est-elle vraiment achevée ?
Les études de marché -dont celle d’IDC - le confirment : l’intégration des équipes et des offres Business Objects a propulsé SAP au 1er rang mondial des éditeurs de BI. La fusion des équipes et le rapprochement des offres ont créé une dynamique forte. Et ses effets sont aujourd’hui visibles sur le terrain. Nous disposons de la plus large part de ce marché, et l’avons même multipliée par deux au cours des derniers mois.

Sanjay Poonen, SAP

Sanjay Poonen, SAP

Nous sommes leader de la BI et de l’analyse des données en général. Ainsi, nous comptons 15 000 utilisateurs Business Objects actifs, soit deux fois plus gros que Cognos (IBM), et loin devant Oracle qui est classé au 4e rang des éditeurs de BI. Chez SAP, c’est l’activité qui enregistre a la plus forte croissance.

Quels types de réalisations ‘BI’ développées avec vos clients ou partenaires mettez-vous en avant ?
Nous avons spécifié une quinzaine d’applications de référence, en partenariat avec nos clients, et continuons à élargir encore ce catalogue de solutions déployées sur le terrain. Nous ajouterons plusieurs dizaines de références clés dans les mois qui viennent. SAP donne la priorité à 5 ou 6 secteurs : la banque/ finance, les ‘utilities’, le commerce de détail et les télécoms, le secteur public, la santé…

Quels sont les axes clés des développements en cours ?
EN premier lieu : l’évolutivité de notre offre, et la possibilité de porter les analyses sur des volumes en téraoctets, bientôt en pétaoctets… Pour cela, il faut des architectures évolutives par ajout de serveurs (’scale-out’) et surtout par l’usage des technologies in-memory. Il est vrai qu’en parallèle, la technologie des serveurs ‘blades’ permet de concentrer et comprimer jusqu’à dix fois l’espace nécessaire.
Autres axes de développement : l’expérience utilisateur et la mobilité. En effet, l’accès aux données à partir de tous terminaux mobiles incarne un axe de développement stratégique : smartphones, jusqu’à l’iPad et autres tablettes PC. Nous prêtons une attention toute particulière à l’environnement OS mobile Android (Google), mais également à tous les autres… Il y a désormais plus d’utilisateurs de mobiles que d’utilisateurs de voitures dans le monde. Et nous sommes convaincus qu’il faut penser le smartphone et les tablettes PC comme le nouveau poste de travail de nombreux managers.

L’accès par les mobiles nécessite une adaptation des applications…
Rendre les applications accessibles sur les smartphones n’est pas une question de ‘downsizing’. Le défi consiste à rendre les plates-formes systèmes invisibles depuis les outils de mobilité. C’est exactement dans ce sens qu’a travaillé Sybase [société récemment acquise par SAP].
Grâce à ces technologies, nous occupons une place unique sur le marché.
Nous travaillons aussi beaucoup sur la couche sémantique, désormais étendue non seulement aux bases de données relationnelles, mais aussi aux bases décisionnelles, multidimensionnelles OLAP(*). D’ailleurs, un nouvel outil OLAP devrait être disponible en ce 4e trimestre 2010.

En quoi le ‘In-memory computing’ est-il primordial pour SAP ?
Le ‘In-memory computing’ permet d’accélérer les performances de 5 à 10 fois ! Chez SAP, cette nouvelle technologie sollicitant la mémoire vive et les mémoires ‘cache’ des ordinateurs se traduit par le programme HANA (high performance analysis), pour lequel nous avons travaillé avec partenariat avec IBM et HP sur leurs serveurs lames dédiés. Au passage : ces accords ne sont pas exclusifs, et nous discutons aussi avec Fujtisu, Dell… Cette technologie ‘In-memory’ a déjà été utilisée chez SAP dans l’offre Business Warehouse Accelerator (BW). L’objectif est de tendre vers des analyses en temps réel ou presque.

Quelles sont vos perspectives à 3 ou 6 mois? A quelles annonces faut-il se préparer ?
SAP BusinessObjects propose sa toute dernière génération d’application de Business intelligence qui offre la meilleure palette d’intégration du marché ainsi qu’une expérience utilisateur étendue à d’autres usages. Nous proposerons aussi dans quelques jours la première version de base de données In-Memory Hana. SAP peaufine des solutions d’intégration de ‘business planning’, couplé à l’EPM (Enterprise performance Management), et développer plus encore le “consolidation management”.
Enfin, coté a surpervision/administration, nos équipes continuent les développements autour de Solution Manager, ainsi que “Application Performance Management” sur support Mercury/HP, mais aussi CA Technologies. Bien entendu, nous disposons aussi de nos propres outils de test.

(*) OLAP a été conceptualisé par Ef Codd, considéré comme le père des bases relationnelles, en 1993, sur ESSBASE, un tableur multidimensionnel. Il a établi 18 règles au total qui définissent le fameux concept du cube OLAP (On Line Analytical Processing) appliqué aux bases de données multi dimensionnelles mieux adaptées à la prise de décision que les bases OLTP en 2 dimensions.

SAP France lève le voile sur BI 4.0

http://dsi.silicon.fr/nouveautes/sap-france-leve-le-voile-sur-bi-40-710

SAP France lève le voile sur BI 4.0

Lors du SAP Forum tenu à la Défense ce 16 novembre, les nouveautés de la version 4.0 de BI ont été présentées. La fusion SAP - BO est effective et tangible !

« C’est le résultat d’un cycle d’ingénierie complet de 18 mois sur les produits existants chez SAP et chez BO,» explique Vincent Taufflieb, directeur avant-vente de SAP France. « Cela a impliqué un réel échange de culture technique, comme par exemple autour des concepts de bases multidimensionnelles (type OLAP)
En effet, BI 4.0 marque d’une pierre blanche la fusion effective des environnements SAP BEx, SAP BW et la BI (Business Intelligence) de Business Objects. Les 18 mois de codéveloppement sont visibles: « L’innovation mais sans rupture; Nous avons opté pour une compatibilité lissée, progressive,» ajoute Vincent Taufflieb.
On relèvera notamment la “fluidité des interfaces utilisateurs, l’harmonisation des menus …“. L’utilisateur “BO” a désormais un accès direct aux ‘queries’ SAP BW (NetWeaver), dans une interface totalement intégrée. Parmi les autres innovations, la possibilité élargie d’intégrer facilement des données de bases extérieures (Oracle, Sybase, dB2, Ingres…), y compris du multidimensionnel (dont OLAP).

SAP IB 4.0  les sous-ensembles

Les sous-ensembles dans SAP IB 4.0

Le multidimensionnel sur toute la gamme
En parallèle, la BI se retrouve intégrée aux principaux applicatifs du portefeuille SAP: EP, GRC, Business Suites en général. Cette meilleure intégration se retrouve aussi dans la passerelle entre l’environnement de requêtage et d’analyse. Ainsi, dans le contexte d’analyses OLAP, on peut mener des analyses en mode off-line -par exemple dans Microsoft Office et/ou sur le Web. Il est possible de partager des documents de travail, de croiser les données avec d’autres sources (cf. Web Intelligence) et donc de constituer un document de synthèse partageable pour travailler en mode collaboratif.
Les équipes SAP et BO, fusionnées, se sont efforcées de tenir compte d’expériences utilisateurs différentes: « Les attentes et les expériences des utilisateurs ne sont pas uniformes. Certains ne cherchent pas formater ou à élaborer des rapports formels ou sophistiqués (comme Analysis for OLAP peut l’apporter). D’autres ont plutôt l’expérience de ‘Web Intelligence’ de BO: des accès aux données plus intuitifs, simplifiés , et des croisements de données à la volée, dans des bases hétérogènes,» précise Vincent Taufflieb.
Une partie de ces innovations vont également dans le sens de l’informatique ‘on-demand’ ou l’”IT as a service”. « Les développements de Business by Design ont également été influencés par la culture BO,» nous affirme-t-on. Certes, la version de BI On-demand n’est pas synchronisée avec cette BI 4.0, mais beaucoup de ses fonctionnalités y sont intégrées d’autant que Desktop Intelligence est appelé à disparaître.

Évolutions et nouveaux noms

  • Web Intelligence est totalement intégré, tout comme Explorer, Crystal Reports. “C’est désormais une seule et même licence”.
  • BEx Analysis de BW va être remplacé par Analysis Edition for Office, l’héritage de BO ayant été jugé le meilleur en la matière. Mais les requêtes Bex restent valides.
  • Excelsius change de nom et devient DashBoard. Il s’appuyait sur des data externes. Il est désormais possible de créer des tableaux de bord, “de façon plus simple, autonome et très rapidement“: Intégration native avec la nouvelle couche sémantique, création directe de requête depuis l’outilde design ; utilisation des alertes de la plateforme; meilleure montée en charge…
  • Infoview devient le nouveau portail BI Launch Pad. Des onglets ont été introduits et la productivité a été améliorée avec un accès direct au contenu, la possibilité de lancer plusieurs rapports simultanément, y compris en ‘raccourci’ ; graphiques/ histogrammes plus variés (Web Intelligence en bénéficie également); gestion des hiérarchies. “C’est la BI en self service”. Plus de simplicité pour accéder à l’information, amélioration du filtrage et de la recherche; optimisation de la navigation…
SAP BI 4.0 les échéances

Les échéances sous SAP BI 4.0

Evolution vers le temps réel avec in-memory
La possibilité d’installer les données en mémoire pour un traitement analytique en quasi temps réel devient effective. Et pour la capacité mémoire, SAP invoque le recours à des appliances. Dans l’évolution annoncée vers le ‘in-memory’, c’est Explorer qui constitue le front-end (’SAP Business Objects Explorer’): toutes Sources de données sont utilisables : SAP Business Objects Data Services, SAP NetWeaver BW, SAP NetWeaver, BW Accelerator…
Il est possible de travailler en environnement Microsoft Office; d’accéder au moteur de recherche, avec des mots clés, et brasser ainsi de très gros volumes de données. Pour rappel, l’essentiel du concept ‘in-memory’ est la raison d’être projet/programme de développement baptisé ‘HANA’ (cf. notre article) Il apportera la possibilité de réaliser du décisionnel en quasi temps réel, sans déplacer les data”.
Disponibilité: au 26 novembre, une liste de clients sélectionnés aura été arrêtée; ce sont ceux qui vont pouvoir utiliser BI 4.0 en avance de phase (lancement sous contrôle). La disponibilité officielle est annoncée pour mars ou avril 2011. A noter qu’il est prévu un ‘Enhancement pack’ qui permettra cette évolution pour “consommer de la BI” en restant dans son environnement transactionnel.

Trois marchés cibles
Chez SAP, on considère trois familles de clients:

  • les clients très centrés sur SAP, qui ont souvent du BO déjà installé (environ 50% des utilisateurs BO travaillent dans une entreprise où SAP est installé),
  • ceux qui ont attendu la fusion SAP BW et BO, donc la version SAP BI 4.0,
  • les nouveaux clients ou marché de conquête - notamment dans le ‘mid-market’, là où l’intérêt pour le ‘on-demand’ prédomine, et donc l’offre SAP on-demand et By Design.

SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sap-lance-hana-sa-solution-d-analyse-haute-performance-32303.html

SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance

Décisionnel

SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance

Edition du 01/12/2010 - par Maryse Gros

La première application lancée par SAP pour exploiter HANA, son appliance logicielle d'analyse en mémoire, permet de simuler des scénarios de planification de ressources. Le groupe allemand vient de lancer officiellement HANA, en test depuis plusieurs mois chez certains de ses clients pilotes.

(Mise à jour) C'est à Bangalore, dans le cadre de sa 3e conférence TechEd de la saison, que SAP a confirmé la disponibilité d'HANA, sa solution logicielle pour effectuer en temps réel des analyses haute performance (d'où son nom de baptême : High-Performance Analytic Appliance), sur les données de production. Une offre qui présente la particularité de tirer parti des technologies d'analyse de données en mémoire, en s'appuyant sur les dernières évolutions des architectures matérielles. En particulier les dernières générations de processeurs multicoeurs et la possibilité d'accéder désormais à des capacités de mémoire très importantes (jusqu'à 2 To sur une lame de serveur, avec des composants mémoire toujours plus rapides et moins chers). Intervenant depuis Bangalore, Vishal Sikka, directeur technique du groupe allemand, a récapitulé au cours d'une conférence téléphonique les caractéristiques de cette offre dont il avait brossé les premiers contours dès le mois de mai, sur SapphireNow (à Francfort), puis au TechEd de Berlin, en octobre dernier.

Avec HANA, l'agrégation de données se fait à la volée, sur de très gros volumes transactionnels provenant de différentes sources et répliqués dans l'appliance. Cela permet de réduire sensiblement les temps de réponse sur des applications de type datawarehouse. Cela permet aussi des mises en oeuvre que l'on n'envisageait pas jusque-là, fait valoir SAP. Comme de faire remonter en temps réel les chiffres de vente de dizaines de points de vente répartis dans le monde pour mieux ajuster sa production, donne en exemple le directeur technique en évoquant un client dans le secteur des biens de grande consommation.

Planification complexe de ressources

Vishal Sikka a également annoncé la première application conçue pour cette technologie, SAP BusinessObjects Strategic Workforce Planning (illustration ci-dessus), en promettant que d'autres suivront. Celle-ci aurait été conçue en 70 jours par l'éditeur. En exploitant les capacités d'HANA, elle permettra à des directions opérationnelles de simuler en temps réel des scénarios de planification complexe de leurs équipes. Ils pourront évaluer le coût réel des différentes options, en s'appuyant sur un moteur capable d'analyser les contraintes et les impacts sur l'organisation, et en recourant à la modélisation prédictive.

Depuis plusieurs mois, certains clients de SAP testent HANA avec l'aide de quelques-uns des grands partenaires de l'éditeur officiant sur le versant matériel : HP, IBM, Fujitsu, Cisco... Vishal Sikka a également rappelé que SAP avait beaucoup collaboré avec Intel en amont. Parmi les clients pilotes du programme figurent des sociétés comme Coca-Cola Hellenic, le leader indien de la grande distribution Future Group (qui gère 1 000 magasins en Inde) ou encore le fabricant d'outillage Hilti qui est intervenu lors de la conférence téléphonique. Ces premiers utilisateurs se montrent très satisfaits des résultats, souligne le directeur technique de SAP. Pour convaincre d'autres clients, SAP leur a demandé des jeux de données provenant de différents scénarios d'activité, afin de leur montrer comment l'utilisation d'HANA peut les aider à améliorer ces processus.

L'un des principaux intérêts d'HANA est sa capacité à s'insérer dans le système d'information sans remettre en cause l'existant. L'offre s'adresse donc à tous les clients de SAP et non pas uniquement à ceux qui ont adopté la dernière génération de son ERP. Pour favoriser l'adoption d'HANA, l'éditeur compte aussi beaucoup sur la prochaine version de sa suite décisionnelle BusinessObjects 4.0. Déjà exploitée par certains clients, elle sera livrée au premier semestre 2011. Toujours agnostique par rapport aux différentes solutions du marché, cette suite permet de rassembler des données provenant de n'importe quel source. Vishal Sikka a rappelé que SAP l'avait complètement intégré à son offre NetWeaver (qui inclut la solution d'entrepôt de données BW).

Face à Exadata d'Oracle, HANA s'appuie sur différents constructeurs

Interrogé sur la présence sur le marché de la solution Exadata d'Oracle, qui combine matériel et logiciel pour accélérer les performances des datawarehouses, Vishal Sikka estime qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un concurrent. Tant l'architecture des deux offres que leurs visées sont différentes, a-t-il indiqué. Avec HANA, SAP proposera des applications spécialisées sur des problématiques spécifiques, telles que Strategic Workforce Planning. Et, contrairement à Exadata, qui tourne maintenant sur les serveurs Sun d'Oracle (NDLR : sa première version fonctionnait sur du matériel HP), les appliances HANA reposeront sur les serveurs de différents constructeurs, dont HP et IBM.

Les tarifs de l'appliance n'ont pas encore été communiqués par SAP, mais ce dernier a tout de même précisé qu'il prévoyait trois versions (small, medium, large). Des configurations spécifiques pourront être constituées par le partenaire constructeur pour des besoins particuliers.

Illustration : L'application de planification des ressources humaines BusinessObjects Strategic Workforce Planning, de SAP.

samedi 7 août 2010

Trimestriels SAP : L'éditeur surfe sur une reprise confirmée

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-trimestriels-sap-l-editeur-surfe-sur-une-reprise-confirmee-31275.html

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Edition du 27/07/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG NS

Deuxième trimestre fiscal (au 30 juin 2010)
Chiffre d'affaires : 2,89 Mds d'euros (2,57 Mds d'euros) +12%
Bénéfice opérationnel : 774 M d'euros (641 M d'euros) +21%

L'éditeur allemand a annoncé des résultats trimestriels en forte hausse. Le chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre 2010 affiche près de 2,9 milliards d'euros en hausse de 12% sur un an. Les bénéfices opérationnels croissent de 21% à 774 millions d'euros. Les recettes issues de l'activité logicielle progressent de 17% sur un an à 637 millions d'euros et celles combinées logiciel plus services s'établissent à 2,26 milliards d'euros. La marge opérationnelle est aussi en progrès avec 1,8 point de mieux. Le résultat net est de 491 millions d'euros contre 426 millions d'euros un an auparavant.

Arrêtés au 30 juin 2010, SAP a également présenté ses comptes semestriels. Le chiffre d'affaires est en hausse de 9% à 5,4 milliards d'euros et le bénéfice opérationnel progresse de 40% à 1,33 milliards d'euros.

Pour autant les résultats de SAP ne sont pas homogènes selon les territoires, la plus forte croissance réside aux Etats-Unis, +64% et en Asie +11%. Par contre l'Europe, marché historique de l'éditeur, marque un recul de 9% sur les revenus issus des logiciels. La reprise se confirme donc, même si sur certaines zones géographiques, elle est plus lente à se mettre en place. Autre indice de cette bonne santé retrouvée, SAP est payé plus vite, le délai était de 79 jours au 31 décembre 2009, il est maintenant de 73 jours.

Sybase, Business ByDesign et verticalisation


L'activité de Sybase n'est pas incluse dans les résultats de l'éditeur allemand. La Commission européenne a donné son feu vert à l'acquisition la semaine dernière et le groupe a annoncé lors de la présentation des résultats la fin de l'offre publique d'achat de Sybase, en disposant de 92% du capital. Ce dernier a présenté de bons résultats trimestriels avec un chiffre d'affaires de 302 millions de dollars en hausse de 9% sur un an. Jim Hagemann Snabe, co-PDG de SAP a rappelé que Sybase était un axe important de la stratégie de SAP « qui repose sur 3 piliers : fournir des solutions, sur site, à la demande et sur n'importe quel terminal ». L'aspect mobilité est clairement l'atout de Sybase, mais il faudra attendre la mi-août pour connaître les détails de l'après-fusion et le calendrier des produits.

Un autre axe majeur est le développement des solutions auprès du marché des PME. Pour cela et comme annoncé lors de Sapphire now 2010 (lien), la suite intégrée Business by design évolue en version 2.5 « multitenant » à partir de vendredi prochain, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, en mode Saas, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un abonnement mensuel, par utilisateur.

Prévisions en hausse

En complément, les partenaires de SAP vont pouvoir ajouter des compétences à la suite de l'éditeur pour verticaliser la solution. Ainsi Hybris propose la gestion du multicanal, des promotions et du merchandising pour les PME, spécialisé dans le e-commerce. Il a en effet annoncé avoir été retenu par SAP pour adresser ce marché.

Conforté par les résultats solides, SAP révise ses prévisions à la hausse comprise entre 9 et 11% (8,2 milliards d'euros en 2009). En excluant l'acquisition de Sybase, la croissance du chiffre d'affaires de SAP est estimée entre 6 et 8%. Le groupe prévoit aussi une marge opérationnelle de 30 à 31% pour 2010.

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vendredi 25 juin 2010

Le nouveau visage de SAP passe par les innovations et la mobilité

http://www.lesechos.fr/info/hightec/020591190429-le-nouveau-visage-de-sap--passe-par-les-innovations-et-la-mobilite.htm

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[ 09/06/10 ]

La filiale française de l'éditeur allemand réunissait hier ses clients et partenaires pour une démonstration de ses nouveaux produits. L'occasion de revenir sur les innovations en cours et les opportunités issues de l'acquisition de Sybase.

Pendant longtemps, SAP a rimé avec complexité. Conscient de cette image, l'éditeur allemand de progiciels de gestion s'est lancé, depuis peu, dans la voie de la simplification. Les dirigeants français ont tenté de faire passer le message, hier, auprès de leurs clients et partenaires, à l'occasion du SAP World Tour, sorte de répétition au niveau local de l'événement mondial Sapphire, qui s'est tenu deux semaines plus tôt à Francfort et à Orlando (Floride), et destiné à présenter les nouveautés SAP.

La commercialisation, à partir du 1 er juillet, de Business by Design oeuvre dans ce sens. Très attendu - le produit a été annoncé dès la fin de 2007 mais a subi plusieurs retards de développement -, il fait partie de l'offre à la carte de l'éditeur et permet aux entreprises de télécharger les applications dont elles ont besoin. Business by Design est un service de « cloud computing », qui ne nécessite donc ni logiciel ni serveur dédiés. Tout est géré à distance. « On a beaucoup travaillé sur la facilité d'exploitation et de déploiement des applications », rappelle Hervé Couturier, directeur de la R&D chez SAP. L'interface d'utilisation serait en outre plus agréable. L'éditeur a également profité de la manifestation pour dévoiler aux clients et partenaires français les produits en développement. « Il faut montrer qu'il y a une volonté et une capacité d'innovation chez SAP, qui se traduit dans les faits », détaille Hervé Couturier. Parmi les innovations à venir, des applications inspirées des réseaux sociaux, répondant à une forte demande de la part des entreprises : elles seront disponibles dans le courant de l'année. Autre nouveauté présentée et attendue pour 2011, le logiciel de base de données In-Memory, qui permet de traiter plus d'informations de façon beaucoup plus rapide que les produits existants. SAP compte beaucoup sur ce produit, en test dans des grandes entreprises comme Colgate, pour concurrencer son grand rival Oracle.

Applications prometteuses

Le nouveau visage de SAP, c'est aussi celui de la mobilité. La manifestation fut l'occasion pour les dirigeants français de revenir sur l'opportuniré de l'acquisition de Sybase, annoncée en mai. La société, spécialisée dans les applications mobiles pour entreprises, devrait permettre à l'éditeur, une fois l'opération finalisée, d'étendre son offre, alors que certains produits SAP sont déjà disponibles sur « smartphones ». « On observe une très forte demande sur les fonctions de base de gestion, témoigne Thierry Pierre, responsable des offres chez SAP France. Sybase permet de déployer une offre unique sur tous les terminaux mobiles. »

Les « smartphones » sont évidemment concernés, mais les tablettes tactiles représenteront à terme un nouveau débouché aussi pour les applications SAP Sybase. Nicolas Sekkaki, le directeur général de SAP France, a fait forte impression en présentant un prototype d'application sur iPad, qui ne sera pas disponible avant douze mois. Le marché adressé reste difficile à quantifier. Mais SAP est bien décidé à y jouer un rôle.

R. G., Les Echos"

SAP, le temps de la reconquête

http://www.lesechos.fr/info/hightec/020543981888-sap--le-temps-de-la-reconquete.htm


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[ 07/06/10 ]

Où va SAP ? La question s'est posée cet hiver après que l'allemand, leader mondial des logiciels professionnels, a défrayé la chronique en renvoyant son patron installé seulement neuf mois plus tôt. En guise de réponse, le géant de Walldorf procède à une grosse acquisition aux Etats-Unis et veut séduire les PME à l'aide d'un nouveau progiciel accessible en ligne.

La scène est assez surréaliste. En cette soirée de mai, le hall 11 du centre des congrès de Francfort s'est transformé en salle de concert. Sur scène, le groupe britannique Duran Duran, sorti pour l'occasion d'un semi-oubli, égrène ses vieux tubes des années 1980, devant un public en tailleur et costume-cravate… Nombre de spectateurs portent le badge de l'événement « Sapphire now » en bandoulière. « Sapphire », c'est la grand-messe organisée chaque année par SAP. L'occasion, pour le géant allemand des progiciels, de rencontrer ses clients, de répondre à leurs attentes, à leur soif de renouveau et de modernité. Qu'un concert de Duran Duran illustre au mieux ces valeurs, cela se discute… Mais, pour le groupe de Walldorf, l'essentiel était ailleurs : trois jours durant, il s'agissait pour lui d'en mettre plein la vue et les oreilles aux visiteurs, pour démontrer le dynamisme retrouvé de la maison. Une opération séduction destinée à faire oublier les turbulences récentes. Car des turbulences, il y en a eu ces derniers mois chez SAP : incapacité à livrer sur le marché les produits attendus, mécontentement croissant du personnel à l'égard d'un « top management » jugé arrogant, désaffection et colère de clients ulcérés par des hausses de tarif imposées en plein marasme économique… En 2008, le groupe avait en effet tenté de relever les « redevances d'entretien » facturées chaque année, pour les faire passer de 17 % à 22 % du prix de ses licences. Face à la fronde des entreprises concernées -Siemens lui-même avait menacé de lâcher SAP -la maison avait dû revenir sur sa décision. Mais on était passé tout près de l'accident industriel…

Ces faux pas, l'entreprise les a payés au prix fort, avec des résultats en baisse pour la première fois depuis 2003 l'an dernier. Autant de signaux qui ont irrité la vieille garde de SAP. A commencer par Hasso Plattner, soixante-six ans, cofondateur du groupe il y a plus de quarante ans et aujourd'hui président du conseil de surveillance. Le génial ingénieur informatique, mué en gardien du temple, a senti le danger monter : et si le groupe, fragilisé, devenait une cible ? S'il perdait son indépendance ?

Tandem américano-européen

Pour amorcer la contre-attaque, une victime expiatoire a été désignée en février dernier en la personne du directeur général, Leo Apotheker. Après vingt ans de maison, le très francophile patron de SAP a dû faire ses valises. Il sera resté à peine neuf mois aux commandes. Du jamais-vu dans l'histoire de ce « Microsoft allemand ». A ce personnage emblématique a succédé un tandem. Formule éprouvée par le passé, et pas seulement chez SAP. A ceci près que le duo choisi pour redresser la barre est 100 % étranger : l'un, Jim Hagemann Snabe, est danois ; l'autre, Bill McDermott, américain. Tous deux ont été promus en interne, comme pour incarner la culture américano-européenne du fabricant de progiciels, inscrite dans l'ADN du groupe depuis ses tout débuts, en 1972. A l'époque, les cinq cofondateurs de l'entreprise étaient en effet des transfuges de la filiale allemande d'IBM. Aux yeux d'Ulrich Trabert, analyste chez Metzler, cette « double nationalité » explique en partie « le succès de SAP jusqu'à présent. L'aventure continue avec un Américain réputé très fort pour la partie commerciale, et son collègue européen plus tourné vers les technologies ».

Dans une répartition des rôles parfaitement huilée, Bill McDermott s'exprime de façon presque caricaturale en homme de marketing, évoquant à propos de SAP une « incroyable société de croissance », sachant « hautement motiver » ses salariés, pour « concevoir de super-produits ». Le style est plus sobre chez Jim Snabe. Sa priorité : « amener plus rapidement les innovations au client », en s'engageant près d'eux « bien plus que nous ne l'avons fait dans le passé ».

Soucieux de corriger l'image trop froide de la précédente équipe dirigeante, les deux patrons ont tenu à afficher ostensiblement leur complicité dès leur première apparition publique, en mars dernier, au Salon Cebit de Hanovre. L'assemblée générale de demain devrait également être l'occasion de montrer aux actionnaires qu'une page est tournée. Et que la reconquête peut commencer…

De fait, après quelques semaines de rodage, le duo de tête a déjà quelques réussites à son actif. SAP a annoncé des résultats plutôt flatteurs pour le premier trimestre 2010, promis pour cet été le lancement de son logiciel accessible à la demande pour les PME et gagné la plupart des appels d'offres qui se sont présentés, remportant au passage une poignée de contrats prestigieux avec des clients tels que le russe Gazprom, l'américain McCain Foods ou la toute-puissante Industrial and Commercial Bank of China (ICBC).

Réveiller le cours de Bourse

Mais le principal coup d'éclat du tandem est de s'être lancé, le mois dernier, à l'assaut de l'éditeur de logiciels Sybase. Une opération à 4,7 milliards d'euros -la deuxième plus grosse acquisition du groupe après celle du français Business Objects en 2007 -, qui permet à SAP d'entrer dans la gestion de données, un nouveau segment d'activités. Et le remet en selle face à Oracle, devenu son plus puissant rival à coups de rachats de sociétés. Il fallait bien cela pour réveiller l'action du groupe. Après l'annonce de la reprise de Sybase, les analystes de Cheuvreux CA parlaient d'une « revitalisation » de SAP, en pariant sur une progression du titre de 15 % à court terme.

Le même sentiment prévaut en interne. « Pour soutenir le cours de l'action SAP, il y a deux moyens : augmenter la rentabilité ou doubler le chiffre d'affaires dans les cinq ans à venir », expliquait récemment un des hauts responsables du groupe, Rainer Zinow, en charge des solutions pour les PME. Doubler les ventes, Sybase seul ne le permettra pas. Avec son chiffre d'affaires de 1,2 milliard de dollars, la société californienne pèse 9 fois moins lourd que le géant de Walldorf. Mais son apport de sang frais est tout sauf négligeable pour un SAP qui réalise l'essentiel de son « business » sur le marché saturé des 20.000 sociétés de taille mondiale, comptant plus de 2.500 salariés. Sur ce terrain de jeu, le groupe allemand peut encore espérer forcer des portes dans le secteur financier, jusqu'à présent plutôt enclin à développer des applications en interne. Le contrat décroché en janvier dernier avec Deutsche Bank est, à cet égard, de bon augure.

Programmes « à la carte »

Mais l'heure est clairement venue de chercher de nouveaux relais de croissance. Pour cela, SAP a choisi de se départir de sa traditionnelle image de fournisseur de systèmes de logiciels intégrés et standardisés, vendus aux grandes multinationales. Il mise désormais sur l'offre de programmes « à la carte », censée être mieux adaptée aux entreprises de taille moyenne. Ces dernières vont désormais pouvoir télécharger en ligne le logiciel répondant au plus près à leurs besoins. Signe des temps, l'appellation de ce nouveau produit, « Business by Design », tranche volontairement avec ceux des programmes lourds du passé, les « R/1 », « R/2 », « R/3 » qui ont fait la légende du groupe (la lettre « R » désignant la gestion des données en temps réel inventée par SAP).

A dire vrai, « Business by Design » n'est pas à proprement parler un nouveau produit. Annoncé en septembre 2007, il avait même été lancé « avec un battage marketing typique à l'américaine », se souvient un ancien salarié. Et puis, plus rien… Tandis que les coûts de développement s'envolaient, le produit, lui, s'avérait trop lent et souffrait d'une ergonomie peu convaincante. Dans le petit monde des progiciels, les moqueurs n'avaient pas tardé à rebaptiser le projet « Business by Disaster ». Mais tout ceci est du passé. « Bill et Jim » l'assurent : aujourd'hui, le produit est fin prêt, il sera commercialisé à partir de l'été.

L'enjeu est de taille. Avec son offre de logiciels à la demande, c'est la sphère des entreprises de moins de 2.500 salariés que SAP compte désormais conquérir. Si ce segment représente déjà 77 % des quelque 100.000 clients du groupe à travers le monde, il assure à SAP moins de 30 % de son chiffre d'affaires global. La part de marché détenue sur ce créneau y serait de moitié inférieure à celle détenue dans les multinationales (environ un cinquième du marché). Rainer Zinow est conscient que pour séduire les entreprises de taille moyenne, il va falloir être autant à l'écoute de leurs besoins qu'un fournisseur d'électricité ou un concessionnaire auto… Sur un marché par nature très dispersé, la stratégie commerciale passe par la mise en place d'un canal indirect de vente. Des partenaires commerciaux vont donc devenir la vitrine de SAP auprès du client. Un chantier d'ores et déjà engagé : « Nous devons construire ce réseau dans la sphère des entreprises comptant entre 100 et 1.000 salariés », confirme le responsable allemand.

Tout ceci sera-t-il suffisant pour redorer l'image de SAP ? A l'extérieur, cette dernière reste encore teintée d'un mélange de « fascination et de haine », à en croire un ingénieur américain de la maison. Le calme semble en tout cas revenu au siège de Walldorf. Sur place, tout est fait, il est vrai, pour préserver les milliers de salariés des tensions extérieures, sur un site aux allures de campus californien : restaurant d'entreprise gratuit, cafétérias au design épuré à tous les étages, programmes d'activités stimulantes, du « power yoga » au « thairobic » ; sans oublier la nature, omniprésente, avec une forêt aménagée de chemins de randonnée pour permettre aux bataillons de têtes pensantes de s'offrir quelques instants de détente. En rêvant de nouvelles conquêtes…

DE NOTRE CORRESPONDANT À FRANCFORT,JEAN-PHILIPPE LACOUR, Les Echos"

dimanche 13 juin 2010

Offre d'emploi SAP Viséo

Toutes les offres : http://www.viseo.net/index.php?option=com_content&task=view&id=63&Itemid=50

http://www.viseo.net/index.php?option=com_content&sectionid=0&task=view&hidemainmenu=1&id=91

"CONSULTANT FONCTIONNEL
Mission

En tant que consultant fonctionnel SAP, vous intervenez sur des missions de choix de progiciels, d’organisation, ou d’implémentation des modules FI/CO/MM/WM/SD/PP/etc., auprès de nos clients grands comptes dans des secteurs variés de l’industrie ou de la grande distribution.

Lors de vos missions d’implémentation, vous prendrez en charge toutes les phases du projet depuis l’analyse du besoin, la conception générale et détaillée, le paramétrage jusqu’au déploiement, la formation et le support des utilisateurs.

Profil

Diplômé(e) d’une Ecole supérieur de Commerce, d’ingénieur ou d’une université, vous justifiez d'une expérience significative de plus de deux ans dans la mise en oeuvre de SAP et dans le management de projet, acquise au sein d’un cabinet de conseil, SSII ou d’une société utilisatrice et vous possédez une bonne connaissance des flux de gestion de l'entreprise – finance, comptabilité, production, achat, marketing, vente, stock,...

Vous êtes mobile, curieux, organisé(e), autonome, vous souhaitez valoriser votre expérience, élargir votre champ de compétences et agir au meilleur niveau dans un environnement à forte valeur ajoutée.

La maîtrise de l'anglais est indispensable.


REF : CONS/FONC/PA pour Paris
REF : CONS/FONC/LY pour Lyon
REF : CONS/FONC/LI pour Lille
REF : CONS/FONC/INC pour New York
REF : CONS/FONC/MU pour Munich"

samedi 12 juin 2010

Software AG prochaine cible de SAP ?

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-software-ag-prochaine-cible-de-sap-30893.html

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Software AG prochaine cible de SAP ?


Edition du 11/06/2010 - par IDG News Service / Maryse Gros

Le PDG de Software AG reconnaît une adéquation entre son entreprise et l'éditeur d'ERP SAP qui, de son côté, envisage de nouvelles acquisitions importantes. De là à imaginer un rapprochement des numéros 1 et 2 de l'édition de logiciels en Allemagne, il n'y a qu'un pas.

Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.

Software AG possède les offres webMethods et Aris

Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.

Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)"

jeudi 13 mai 2010

SAP rachète Sybase pour 5,8 milliards de dollars

http://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/20100513trib000508651/sap-rachete-sybase-pour-58-milliards-de-dollars-.html

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Le groupe de logiciels allemand réalise sa plus importante acquisition depuis 2007 en reprenant son concurrent américain Sybase.

SAP BAT LE CONSENSUS AU 2E TRIMESTRE

Grosse opération dans le secteur des logiciels. L'allemand SAP a annoncé mercredi soir qu'il allait racheter son concurrent Sybase pour 5,8 milliards de dollars (4,6 milliards d'euros).

Dans le détail de la transaction, SAP, le numéro un mondial des logiciels de gestion, va débourser 65 dollars par action en numéraire pour Sybase, numéro quatre mondial des logiciels de base de données. Cela représente une prime de 44% par rapport au cours moyen de l'action sur trois mois et une prime de près de 16% sur le cours de clôture de l'entreprise californienne mercredi alors que l'action a bondi de 35% en séance sur des rumeurs d'acquisition.

Le groupe allemand a précisé qu'il financerait l'opération avec la trésorie disponible et un prêt de 2,75 milliards d'euros. Cette acquisition est la plus importante réalisée par SAP depuis 2007 et le rachat du français Business Object pour 4,8 milliards d'euros.

"Les deux sociétés vont bénéficier d'une productivité, d'une rapidité et d'une agilité améliorées qui les aideront à croître", indique le communiqué du groupe. L'opération, qui devrait être finalisée d'ici à la fin septembre, devrait avoir un impact positif sur les bénéfices de SAP dès 2010.

Ce rachat devrait en outre renforcer la compétition entre SAP et l'américain Oracle, puisque Sybase est un concurrent direct d'Oracle dans les logiciels de bases de données.

latribune.fr"

samedi 8 mai 2010

Offre d'emploi SAP Schneider Electric

http://www.jobs.schneider-electric.com:8080/psc/ps/EMPLOYEE/HRMS/c/HRS_HRAM.HRS_CE.GBL?Page=HRS_CE_JOB_DTL&Action=A&JobOpeningId=14946&SiteId=1

"

Spécialiste mondial de la gestion de l'énergie, présent dans plus de 100 pays, Schneider Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés. Le groupe bénéficie d'une position de leader sur ceux de l'énergie et des infrastructures, des processus industriels, des automatismes du bâtiment, des centres de données et réseaux ainsi que d'une large présence dans les applications du résidentiel. Mobilisés pour rendre l'énergie sûre, fiable et efficace, ses 114,000 employés réalisent 18,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008 en s'engageant auprès des individus et des organisations afin de les aider à tirer le meilleur de leur énergie.

  • Poste et missions :
Vous êtes responsable de la définition et de la validation des modifications majeures de SAP.
Vous êtes en charge de prévoir les risques (fonctionnement, efficacité, sécurité, stabilité...) pour l'aspect technique de l'environnement production SAP. Vous aurez un rôle important d'intégration avec l'équipe Bridge.

Activités principales :

- Définir et valider l'architecture complète pour le nouveau SAP et la mise en oeuvre des process associés : design, process, solution, architecture (technique), Oracle et OS...
- Valider tout le process défini par le projet (SLA'S et l'architecture)
- Passer en revue et aligner le paysage SAP avec l'affaires et les opérations techniques : l'installation, la mise à jour technique, process de change management, maintenance DC, déploiement et go-lives process.
- Gérer des plans à 3 ans afin d'améliorer la performance et la planification incluant des audits Oracle et des contrôles.
- Définir et gérer la coordination entre legacy et l'architecture selon les contraintes de l'affaires et les normes de process
- Opérations de support en cas de problème d'exécution.

  • Profil :
Ce poste requiert :
- Expérience sur des projets à grande échelle et des environnements SAP complexes.
' Expérience en SAP Netweaver Technology
- Gestion de projet
- Expérience dans la gestion d'équipe technique
- Expérience en environnement multi-culturel / environnement international
- Compétences ITIL : process de change management et gestion de configuration
- Bonne maitrise de l'anglais (oral et écrit) obligatoire

Poste basé à Rueil Malmaison In IPO"

lundi 3 mai 2010

Offres d'emploi SAP CSC

http://recrutement.csc.fr/cscrecrute.html

Référence de l'offre Intitulé de l'offre Métier Type de contrat Ville Date
BS-SAC-2008-0004 CONSULTANT SAP MM- SRM H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0009 CONSULTANT SAP SD-CS-CRM H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0011 CONSULTANT SAP CRM H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0013 CONSULTANT SAP SD- LE- WM-TRM H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0015 CONSULTANT SAP PP-PM-PS-APO H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0017 CONSULTANT AUTOMOTIVE EXPERIMENTE SUR SAP H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0020 CONSULTANT SAP FI-CO H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0022 Consultant Technique Montée de version SAP H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 29/04/2010
BS-SAC-2008-0024 ARCHITECTE SAP NETWEAVER H/F ERP CDI Paris La Défense 29/04/2010
BS-SAC-2008-0026 Chef de projet technique SAP H/F ERP CDI Paris La Défense 29/04/2010
BS-SAC-2008-0031 Consultants Utilities - SAP IS-U H/F Conseil en SI CDI Paris La Défense 10/04/2010
BS-SAC-2008-0035 Consultant Business Intelligence H/F Conseil en SI CDI La Defense 13/04/2010
BS-SAC-2008-0044 Consultant SAP HR H/F ERP CDI La Defense 02/05/2010
BS-SAC-2009-0082 Consultant SAP Logistique H/F Conseil en SI CDI La Défense 05/04/2010
BS-SAC-2009-0126 Consultant expérimenté sur Business Objects H/F Conseil en SI CDI Paris la Défense 27/04/2010
BS-SAC-2010-0143 Senior Consultant SAP GRC H/F Conseil en SI CDI La Défense 03/04/2010
BS-SAC-2010-0144 Manager SAP Netweaver H/F Conseil en SI CDI La Défense 03/04/2010

Offre d'emploi SAP EDF

http://www.edfrecrute.com/iframe.php?id_page=182&id_appli=14&agg=8&agk=ffd864c60c21529b7cadaf88fcf97f5a&ags=1943

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2 Experts SAP Netweaver généralistes H/F

(ME10-181)

Type d'emploi : Offres d'Emploi
Niveau de formation : A partir de Bac+5
Profil de poste : Cadre
Compétence : Informatique de gestion
Domaine d’intervention : Fonctions corporate et tertiaires
Région : Ile de France
Département : Hauts-de-Seine

Description de l'offre

Au sein de la Direction des Services Partagés (DSP), le Centre de Services Partagés Informatique et Télécommunications (CSP IT) offre à ses clients du groupe EDF toute la gamme des services IT : la bureautique et les services associés, la téléphonie, l'exploitation des SI et des infrastructures informatiques et télécoms, le conseil, l'expertise, le développement et la maintenance des applications.
Le CSP IT est une entité ouverte sur tous les métiers de l'entreprise : production, commerce, distribution mais également sur l'international avec ses prestations pour les filiales.

Au sein du CSP-IT, la Branche Développement Projets Maintenance (DPM) est en charge : de la conception, du développement et de la maintenance des SI des fonctions transverses, du distributeur, de la Direction commerce et des entités mixtes ; de la sécurisation des projets au sein de la filière SI d'EDF SA : du pilotage du fonctionnement transverse du CSP-ITpour opérer les SI des métiers commanditaires ; de la gestion des ressources communes et mutualisées dans les domaines de l'expertise IT, des projets SI et de leur maintenance.

Le Centre de Compétences Web et Expertise
- définit, construit, qualifie et maintient les paliers techniques des composants logiciels utilisés dans les entreprises et collabore ainsi à l'évolution du catalogue des Solutions Référencées du domaine Informatique et Télécommunications,
- porte les solutions collaboratives,
- assure la réalisation de projets en méthode Agile ou de type gestion de contenu (ECM) mettant en oeuvre portail, GED, CMS, moteur de recherche, ...

Au sein du Centre de Compétences, les groupes d'expertises assurent la préparation du choix des solutions apportées - en termes de solutions ou de versions -, l'appui aux projets pour la mise en oeuvre de ces solutions puis le support auprès des équipes de maintenance et d'exploitation. Ils prennent également en charge les relations techniques avec les fournisseurs.
Dans un contexte de renforcement de la valeur ajoutée transverse du CSP-IT, la cellule d'expertise SAP se développe afin de répondre à l'ensemble des projets du groupe sur les aspects techniques SAP.

Pour renforcer ses compétences IT et accompagner les nouveaux défis du groupe, le CSP-IT recherche pour le Centre de Compétences Web & Expertise :

2 Experts Techniques SAP Netweaver généralistes H/F
Nanterre (92)

Au sein de la cellule SAP, vous définissez les choix techniques et participez à la qualité des solutions mises en oeuvre par les projets.

Dans ce cadre, vos missions seront les suivantes :
- la veille technologique,
- les études, évaluations et recommandations sur les produits SAP du point de vue technique,
- le conseil aux projets dans le choix de solutions et la mise en oeuvre (architecture, dimensionnement, paysage, sécurité,..),
- le support de Niveau 3 auprès des équipes de maintenance et d'exploitation, notamment en cas d'incidents complexes comme les problématiques de performance.

Profil souhaité

De formation supérieure de type Ingénieur ou équivalent, vous avez impérativement une solide expérience technique de 4 à 5 années dans la mise en oeuvre technique de solutions SAP et connaissez les produits partenaires SAP.
Vous avez travaillé dans des environnements de forte volumétrie et haute disponibilité.

Vous possédez les compétences techniques suivantes :
- Netweaver 7.0 ABAP et Java,
- Solution Manager et Diagnostics,
- Au moins 2 compétences parmi : ERP, BI, DI, EP, CRM, MDM, IS-U,
- Base de données (Oracle).

Vous avez des connaissances générales SOA et Web services.

L'expérience que vous avez acquise vous a donné la maîtrise des domaines suivants :
- Les installations et/ou les upgrades,
- L'administration système,
- L'architecture, le dimensionnement et/ou définition de paysages,
- Le traitement de demandes et la résolution d'incidents complexes.

Votre capacité à piloter des projets, votre esprit d'analyse, votre force de proposition et vos qualités relationnelles sont les atouts nécessaires à la réussite de votre poste.
Un niveau d'anglais correct est requis (réunions de travail régulières avec des correspondants étrangers)

Comme toute offre déposée sur ce site, cet emploi peut particulièrement s'inscrire dans le cadre de l'accord triennal pour l'emploi des personnes handicapées signé le 25 Février 2009 par EDF."

Offre d'emploi SAP EDF

http://www.edfrecrute.com/iframe.php?id_page=182&id_appli=14&agg=8&agk=424bb92e72ea6e698b26e0db5a6fb97c&ags=1943

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Expert Technique SAP PI H/F

(ME10-183)

Type d'emploi : Offres d'Emploi
Niveau de formation : A partir de Bac+5
Profil de poste : Cadre
Compétence : Informatique de gestion
Domaine d’intervention : Fonctions corporate et tertiaires
Région : Ile de France
Département : Hauts-de-Seine

Description de l'offre

Au sein de la Direction des Services Partagés (DSP), le Centre de Services Partagés Informatique et Télécommunications (CSP IT) offre à ses clients du groupe EDF toute la gamme des services IT : la bureautique et les services associés, la téléphonie, l'exploitation des SI et des infrastructures informatiques et télécoms, le conseil, l'expertise, le développement et la maintenance des applications.
Le CSP IT est une entité ouverte sur tous les métiers de l'entreprise : production, commerce, distribution mais également sur l'international avec ses prestations pour les filiales.

Au sein du CSP-IT, la Branche Développement Projets Maintenance (DPM) est en charge : de la conception, du développement et de la maintenance des SI des fonctions transverses, du distributeur, de la Direction commerce et des entités mixtes ; de la sécurisation des projets au sein de la filière SI d'EDF SA : du pilotage du fonctionnement transverse du CSP-ITpour opérer les SI des métiers commanditaires ; de la gestion des ressources communes et mutualisées dans les domaines de l'expertise IT, des projets SI et de leur maintenance.

Le Centre de Compétences Web et Expertise
- définit, construit, qualifie et maintient les paliers techniques des composants logiciels utilisés dans les entreprises et collabore ainsi à l'évolution du catalogue des Solutions Référencées du domaine Informatique et Télécommunications,
- porte les solutions collaboratives,
- assure la réalisation de projets en méthode Agile ou de type gestion de contenu (ECM) mettant en oeuvre portail, GED, CMS, moteur de recherche, ...

Au sein du Centre de Compétences, les groupes d'expertises assurent la préparation du choix des solutions apportées - en termes de solutions ou de versions -, l'appui aux projets pour la mise en oeuvre de ces solutions puis le support auprès des équipes de maintenance et d'exploitation. Ils prennent également en charge les relations techniques avec les fournisseurs.

Dans un contexte de renforcement de la valeur ajoutée transverse du CSP-IT, la cellule d'expertise SAP se développe afin de répondre à l'ensemble des projets du groupe sur les aspects techniques SAP.
Pour renforcer ses compétences IT et accompagner les nouveaux défis du groupe, le CSP-IT recherche pour le Centre de Compétences Web & Expertise un(e) :

Expert Technique SAP PI H/F
Nanterre (92)

Au sein de la cellule SAP, vous définissez les choix techniques et participez à la qualité des solutions mises en oeuvre par les projets.

Dans ce cadre, vos missions seront les suivantes :
- la veille technologique,
- les études, évaluations et recommandations sur les produits SAP du point de vue technique,
- le conseil aux projets dans le choix de solutions et la mise en oeuvre (architecture, dimensionnement, paysage, sécurité,..),
- le support de Niveau 3 auprès des équipes de maintenance et d'exploitation, notamment en cas d'incidents complexes comme les problématiques de performance.

Profil souhaité

De formation supérieure de type Ingénieur ou équivalent, vous avez impérativement une solide expérience technique de 4 à 5 années dans la mise en oeuvre technique de solutions SAP PI/XI.
Vous avez travaillé dans des environnements de forte volumétrie et haute disponibilité.

Vous possédez les compétences techniques suivantes :
- Netweaver ABAP et Java avec PI/XI,
- Solution Manager et Diagnostics,
- Infrastructure de Développement (SLD, NWA, NWDI, CTS+)
- Développement d'interfaces PI/XI (repository, directory, adapter, proxies, ccBPM, IDOCS, RFC) et des langages de programmation nécessaires,
- Optimisation PI/XI (paramétrage, queues, parallélisation, packaging)

Vous avez des connaissances générales SOA et Web services.

L'expérience que vous avez acquise vous a donné la maîtrise des domaines suivants :
- Les installations et/ou les upgrades,
- L'administration système,
- L'architecture, le dimensionnement et/ou définition de paysages,
- Le traitement de demandes et la résolution d'incidents complexes.

Votre capacité à piloter des projets, votre esprit d'analyse et la capacité à comprendre la problématique métier du client et à vous montrer force de proposition ainsi que vos qualités relationnelles sont les atouts nécessaires à la réussite de votre poste.
Un niveau d'anglais correct est requis (réunions de travail régulières avec des correspondants étrangers).

Comme toute offre déposée sur ce site, cet emploi peut particulièrement s'inscrire dans le cadre de l'accord triennal pour l'emploi des personnes handicapées signé le 25 Février 2009 par EDF."

SAP : Un mois après la révolution de palais chez SAP, le bras droit de Léo Apotheker s'explique

http://www.lemagit.fr/article/saas-sap-maintenance-innovation-enterprise-support-erp-bydesign-snabe-plattner-apotheker/6243/1/un-mois-apres-revolution-palais-chez-sap-bras-droit-leo-apotheker-explique/

"
Evincé début février de son poste de Pdg de SAP, Léo Apotheker a payé les pots cassés de la crise. Son ex-bras droit, lui aussi débarqué dans la foulée, Pascal Brosset, l'ancien directeur de la stratégie du premier éditeur européen, revient sur les conditions de cette révolution de palais. Et sur les défis qui attendent la nouvelle direction de l'entreprise.

pbrossetRencontré mi-mars à quelques pas du siège de SAP France, Pascal Brosset (en photo ci-contre), alors responsable de la stratégie de l'éditeur, savait ses jours comptés au sein de l'éditeur. Quelques semaines auparavant, l'homme qu'il avait accompagné tout en haut de la hiérarchie de SAP, Léo Apotheker, venait d'être débarqué par le conseil d'administration de l'éditeur, une décision qui semblait toute entière relever de Hasso Plattner, le co-fondateur du premier éditeur européen. Comme nous l'avions d'ailleurs révélé dès le 10 mars, Pascal Brosset était appelé à prendre le même chemin que son mentor, à savoir la sortie. Il a aujourd'hui quitté l'éditeur.

Sentiment d'immobilisme, hausse du taux de maintenance (avec l'arrivée du contrat Enterprise Support), activité en net recul : SAP a été durement secoué pendant la crise. Une mauvaise passe qui a aussi servi de révélateur aux faiblesses structurelles de l'éditeur, comme ses difficultés à faire avancer sa base installée au rythme de ses laboratoires. Sans oublier les errements de certains développements comme celui de ByDesign, l'ERP pour PME en mode Saas dont la sortie a été repoussée à plusieurs reprises. Un chantier auquel, justement, Léo Apotheker et Pascal Brosset ont travaillé, taillant dans les effectifs de développement affectés à ce projet et réorganisant les équipes pour remettre le chantier sur les rails.

Mais, in fine, selon Hasso Plattner, les départs de l'ex-Pdg et de son bras droit résultent non pas de ces difficultés - ou encore de celles que connaît la stratégie middleware maison -, mais bien de la dégradation de la relation de confiance entre les employés et l'entreprise. Simple prétexte ? Cela y ressemble beaucoup, le changement de Pdg permettant surtout à SAP de modifier son image écornée pendant la crise, notamment par le dossier de la hausse des coûts de maintenance, qui a affecté sa relation avec ses grands clients. Une décision dont on dit, en interne, qu'elle n'était nullement inspirée par Léo Apotheker... qui en paie malgré tout les conséquences.

1) Sur son départ et celui de Léo Apotheker

"Le fondateur et président du conseil de surveillance (Hasso Plattner, NDLR) a justifié le départ de Léo par un problème de confiance. La stratégie à l'œuvre en tant que telle n'est pas en cause, y compris bien entendu la mutation vers le Saas, qui est inéluctable. Hasso a même insisté publiquement, indiquant que ce changement devait être mené de façon plus rapide. Ceci étant dit, comme toujours dans notre domaine, il y a un décalage entre ce qu'on voit dans les labos et la réalité des déploiements, sur le terrain. Aussi rapide que soit l’innovation de SAP, il faut du temps pour qu’elle soit adoptée par nos clients, même dans le domaine du Saas. Léo était très conscient du besoin d'accélérer l’évolution et le menait aussi vite que le permet la taille de SAP et, surtout, l’inertie naturelle de son marché."

2) Le "problème" Enterprise Support (nouveau contrat de maintenance SAP)

"L'arrivée du nouveau contrat de maintenance (assortie d'une hausse du taux de maintenance passant de 17 à 22 %, NDLR) a eu un impact sur la relation avec nos clients. Est-ce que ça a pesé dans la balance pour le départ de Léo ? Je laisserai vos lecteurs en décider. Il faut reconnaitre que le problème principal de ce dossier réside dans la façon dont le changement a été communiqué aux clients. Car, in fine, les entreprises vont majoritairement conserver Enterprise Support, ce type de contrat correspondant bien à leur besoin de support de bout en bout, incluant la réduction constante du TCO (coût de revient, NDLR). Enterprise Support va donc dans le sens de l'histoire."

3) La mutation vers le Saas

"Quand on regarde les différents besoins de nos clients, on peut schématiquement les scinder en deux : d'un côté les processus "transversaux" qui sont très bien et efficacement supportés par un ERP classique et, d’autre part, les processus spécifiques à chaque fonction de l’entreprise où l’innovation est beaucoup plus rapide. Les solutions SaaS sont très adaptées à ce domaine car elles permettent une innovation plus rapide autour du noyau stable que constitue l’ERP.

Ligne de métier par ligne de métier, il faut donc identifier les processus éligibles et développer des solutions symbiotiques avec l’ERP. C’est la stratégie de Jim Snabe (actuel co-Pdg de l'éditeur et auparavant responsable du développement des produits, NDLR) qui consiste à investir prioritairement dans le Saas partout où c'est possible. Il faut donc s'attendre à ce que l'innovation se concentre au confluent entre des solutions métier délivrées en Saas et un ERP simplifié et modernisé pour en réduire le TCO et augmenter la flexibilité. S’agissant des petites et moyennes entreprises, leur moindre capacité à gérer une solution spécifique les amènera à considérer une solution complètement Saas, comme celle développée par SAP sous le nom de ByDesign. Cette solution leur permet également de ne pas avoir à se soucier de l’infrastructure, la réticence initiale des entreprises sur la sécurité et la confidentialité de leurs données évoluant très vite. SAP a par ailleurs commencé, comme beaucoup d’autres éditeurs, à étudier un modèle intermédiaire basé sur des serveurs spécialisés (appliances) qui résident derrière le firewall et qui sont télé-administrés. C'est la voie qu'a également pris Oracle en achetant Sun, pensant que cela lui permettra de vendre plus cher les serveurs Sun, stratégie qui risque de faire long feu."

4) L'ERP aujourd'hui, l'ERP demain

"L'ERP est devenu l’équipement de base de toute entreprise et va continuer à se banaliser, ce qui est absolument normal et ne le rend pas moins indispensable. 30 ans après la naissance de ce marché, les DSI consacrent encore jusqu'à 60 ou 70 % de leur budget à maintenir leur progiciel et cette proportion doit continuer à baisser pour déplacer les investissements vers les fonctions métier plus différentiantes. Est-ce que l'industrie va voir sa taille se réduire ? La concentration va surement continuer, mais la croissance possible en répondant enfin aux besoins des directions métier et en attaquant des problèmes aujourd'hui laissés en jachère est phénoménale. Je pense donc que ce sera plutôt un facteur de redémarrage de notre industrie. La R&D sera toujours bien présente, mais se focalisera sur des sujets moins basiques. La frilosité initiale des clients, qui considéraient encore il y a 5 ans que l'ensemble de leurs processus devaient être spécifiques, évolue très rapidement sous l’influence des directions fonctionnelles qui ont expérimenté le Saas. Je pense par exemple que, dans 5 ans, mutualiser certains applicatifs entre grandes entreprises deviendra acceptable. C'est, bien sûr, compliqué car il faut commencer par désenclaver l'ERP pour revenir à des implémentations standard. Cette démarche sera très progressive ; il faudra isoler peu à peu les activités non stratégiques. Les fonctions les plus banalisées - comme la paie - seront même totalement outsourcées, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

SAP a déjà commencé à impliquer ses clients dans cette démarche de définition de solutions standard, en leur permettant, via les clubs d’utilisateurs, d’influencer ses plans de développement. Nous l’avons fait avec Sugen (association réunissant les principaux clubs utilisateurs SAP dans le monde, dont l'USF pour la France, NDLR) et, même si le premier feedback a été anecdotique car ils ont eu du mal à réunir les bonnes compétences, nous progressons bien sur ce front. Je ne manque pas une occasion de rappeler à nos clients que cette industrie est le reflet de la façon dont ils gèrent leurs investissements, et qu’ils doivent mieux s’organiser – avec leurs fournisseurs bien entendu - pour susciter les standards là où ils font baisser les coûts.

Cette collaboration va continuer et, je l’espère, s’amplifier pour permettre à cette industrie de déplacer progressivement ses investissements vers les fonctions critiques de l’entreprise et les solutions de type BPM (gestion des processus métier, NDLR) qui permettent aux clients de combiner l’ensemble – ERP et solutions métier Saas ou sur site – et de l’étendre à leurs besoins spécifiques."

5) L'innovation et SAP

"SAP est attendu sur ses innovations. A commencer par ByDesign (ERP pour PME en mode Saas, NDLR). Le travail effectué depuis le premier lancement a été significatif et a porté ses fruits, tant sur les coûts d’exploitation que sur les fonctionnalités et la flexibilité de la solution. Le retour des utilisateurs est très positif et SAPPhire (manifestation qu'organise l'éditeur à la mi-mai, NDLR) permettra à l’ensemble du marché de juger sur pièces. ... SAP sera également observé sur la continuation de sa stratégie dans la BI et en particulier vers les fonctions métier. Enfin, le cœur de métier ne sera pas exempt d’innovation avec, là aussi, la continuation d’une stratégie existante et l’extension de l’ERP à une véritable plateforme de processus, ouverte et flexible. ... In fine, si vous me permettez une opinion différente de la communication officielle, SAP n'a pas un problème d'innovation, mais un problème pour amener l'innovation sur le marché. Avec NetWeaver (le middleware maison, NDLR), ByDesign ou plus recemment la technologie In Memory (démontrée pour la première fois il y a 3 ans, NDLR) l’innovation est omniprésente… mais a du mal à "passer la rampe". C’est le problème sur lequel Léo et son équipe étaient focalisés, et Jim Snabe a clairement repris le flambeau. Laissons-lui le temps de réussir.""

vendredi 2 avril 2010

SAP lance son outil collaboratif StreamWork

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sap-lance-son-outil-collaboratif-streamwork-30336.html

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Edition du 02/04/2010 - par Maryse Gros

SAP vient de lancer officiellement StreamWork, son outil collaboratif conçu pour la prise de décision en équipe. La version bêta de l'application s'appelait 12Sprints, en référence à l'approche itérative de la méthode agile Scrum. Le nom de StreamWork illustre la fluidité d'utilisation du logiciel.

Comme prévu, SAP vient d'annoncer la disponibilité générale de son outil de collaboration en ligne, désormais baptisé StreamWork. Le logiciel a été accessible pendant plusieurs mois en version bêta, d'abord privée, puis publique, début février. Il y a presque un an maintenant que SAP a mentionné pour la première fois, sous le nom de Constellation, cette application de prise de décision en groupe, alors en gestation. Livrée en bêta publique sous l'appellation « 12Sprints », faisant référence à la méthode de développement agile Scrum, le logiciel vient donc de se voir définitivement nommé. « StreamWork » veut évoquer la fluidité. Le nom souligne la vocation de l'outil à fournir à une équipe géographiquement dispersée un espace en ligne pour avancer sans à-coup et sans entrave sur des sujets de toute nature, exigeant une prise de décision documentée et argumentée.

« Ce peut-être la sélection d'un packaging pour un produit, donne en exemple David Meyer (photo), vice-président senior, responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects, basé en Californie, dans la Silicon Valley. Ou encore, le choix d'une date et d'un lieu pour un événement. On travaille autour de l'outil comme on le ferait avec un tableau blanc », nous a-t-il expliqué le mois dernier, à l'occasion d'un déplacement en Europe, au Cebit de Hanovre. Différentes méthodes et matrices (Swot*, notamment) sont proposées aux personnes participant à la réflexion, afin de peser le pour et le contre des solutions suggérées, en fonction de leurs inconvénients et avantages respectifs. Chacun donne son avis, en direct, et l'historique des conversations et des échanges est conservé.
« Ce logiciel n'est pas concurrent de Google Wave, mais complémentaire, considère David Meyer. Ce que nous voulons avant tout, c'est respecter la façon dont les gens travaillent. Nous ne voulons pas contrôler mais faciliter les choses, les rendre possible ».

StreamWork  capture

La version payante offre plusieurs niveaux de sécurité

Librement utilisable dans sa version bêta, StreamWork va se maintenir dans une version gratuite, la Basic Edition. Celle-ci est limitée à cinq activités ouvertes (auxquelles on pourra inviter tout participant), à 250 Mo de données stockées par utilisateur et à un historique d'un an sur les dossiers fermés. Ce produit d'appel permet en revanche de collaborer sans limite aux activités ouvertes par d'autres groupes. Il autorise aussi l'ajout de méthodes supplémentaires, de commentaires et de fichiers.

Quant à l'édition dite professionnelle, on peut s'y abonner pour un an, en France, au prix de 96 euros (110,4 euros TTC) par utilisateur. Elle permet d'ouvrir jusqu'à cent activités personnelles, de disposer d'un espace de stockage de 5 Go et de conserver jusqu'à deux années d'activités déjà bouclées. Cette version dispose surtout de fonctions de sécurité à appliquer à différents niveaux (par utilisateurs et par groupes)."