samedi 19 décembre 2009

Constellation, le projet de BI collaborative de SAP

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-constellation-le-projet-de-bi-collaborative-de-sap-29533.html

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Constellation, le projet de BI collaborative de SAP


Edition du 04/12/2009 - par Maryse Gros / IDG News Service

Sous le nom de Constellation, SAP prépare une application collaborative d'aide à la décision, qui se présenterait comme une « salle d'opérations » virtuelle ('war room'), cellule de veille où l'on partage des informations pour engager des actions dans la foulée. Cette application associera un outil accessible dans le cloud, depuis un navigateur Internet, et des composants installés en interne dans l'entreprise. C'est ce qu'a récemment expliqué David Meyer, vice président responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects, lors d'une présentation sur le Web à certains membres très impliqués de la communauté SAP. L'outil qui doit fonctionner dans le cloud est actuellement en test bêta privé sous le nom de code 12Sprints. On peut s'enregistrer sur le site qui lui est consacré pour le découvrir.

En mai dernier, à l'occasion de la conférence utilisateurs Sapphire d'Orlando, le PDG de SAP, Léo Apotheker, avait lui-même évoqué, le développement de Constellation, en décrivant une application combinant des fonctions de business intelligence et des outils de type Web 2.0. On en sait maintenant un peu plus. David Meyer a montré comment des utilisateurs pouvaient collaborer en temps réel autour d'un problème donné en s'appuyant sur différents outils d'aide à la décision et de gestion de projets.

« Il ne s'agit pas seulement d'un espace de discussion, explique-t-on sur le site 12Sprints.com. On rassemble les personnes concernées par un dossier, on leur présente les données correspondantes et l'on choisit les actions à mener avec l'aide d'outils interactifs intégrés. » Lors de sa présentation, David Meyer a par exemple déroulé un scénario utilisant la méthodologie Swot (strengths, weaknesses, opportunities, threats) consistant à définir une stratégie en analysant conjointement les forces, faiblesses, opportunités et menaces associées à une situation.

Idéalement, de 5 à 30 personnes peuvent intervenir dans l'un de ces groupes de travail. Mais l'éditeur allemand a prévu de fournir les moyens de publier des activités vers des wikis, ou vers d'autres plateformes comme SharePoint afin de toucher une audience plus large, a précisé David Meyer.

Quant aux composants de Constellation situés hors du cloud, qui en sont à un stade de développement moins avancé, ils permettront aux utilisateurs de puiser de façon sécurisée et à partir d'un seul point, dans les différents entrepôts de données et contenus non structurés de l'entreprise.

Une ouverture prévue vers Google Wave

Un cadre ouvert mais contrôlé

Parmi les applications possibles, David Meyer a cité notamment les processus de décisions d'achat qui se règlent aujourd'hui par téléphone, avec une déperdition d'informations et de connaissance. Sur le plan de la sécurité, Constellation offre un cadre ouvert mais contrôlé. Les utilisateurs pourront travailler comme ils l'entendent, mais un contrôle sera opéré sur la façon dont les choses se passent pour corriger certains points, un risque de fuite de données par exemple. « On pourra empêcher certaines actions », a précisé David Meyer.

La tarification de Constellation est toujours à l'étude. Néanmoins, on sait déjà que l'offre devrait comporter trois volets. Il y aura une option gratuite, qui donnera accès à un nombre limité d'activités, et deux versions payantes. Des portions de code seront fournies pour connecter les logiciels BI de BusinessObjects à Constellation. En complément, les utilisateurs de SAP ERP depuis la version 4.6c pourront afficher des contenus vers Constellation dans le cadre de réunions virtuelles.

Une boutique d'applications et une intégration avec Google Wave

David Meyer a également indiqué que SAP prévoyait de créer pour cette plateforme une boutique d'applications sur laquelle les développeurs pourront mettre en vente les méthodes ou les intégrations spécifiques qu'ils auront mises au point. Constellation peut s'adapter à de nombreuses technologies. « Vous pouvez développer dans n'importe quel langage, a affirmé David Meyer. Un peu comme pour un Facebook. »

SAP planche aussi sur l'intégration de Constellation à des plateformes de collaboration comme Google Wave. « Il est évident que nous avons besoin de travailler ensemble, a confirmé David Meyer. Il sera possible de partager des contenus entre nos plateformes. » En octobre dernier, SAP Research avait déjà montré une application exploitant Google Wave, baptisée Gravity. Créée avec l'équipe de développement de SAP Netweaver, celle-ci permet de développer des modèles de processus dans le cadre d'une fusion entre deux entreprises.

Dès janvier prochain, SAP en dira davantage sur Constellation. L'outil destiné au cloud sera disponible au cours du premier semestre. La partie hors cloud devrait entrer en version bêta en avril et être livrée courant 2010. "

jeudi 3 décembre 2009

Maintenance SAP : Il est urgent d’attendre

Source : http://www.itrmanager.com/articles/98180/maintenance-sap-est-urgent-attendre.html

"SAP vient d'annoncer qu'il suspendait sa décision d'augmenter le coût de la maintenance dite Entreprise Support et qu'il profiterait de cette période pour récolter plus de retours de la part des utilisateurs. SAP a mis sur pied un groupe de travail pour nouer le dialogue avec les associations d'utilisateurs et les entreprises et intégrer leurs commentaires. L'éditeur devrait publier les résultats au début de 2010.

La Saga Entreprise Support continue donc. En 2008, SAP avait décidé de porter de manière unilatérale le prix annuel de support de 17 à 22% du coût de la licence. L'éditeur justifiant cette augmentation au fil des ans par la place de plus en plus importante de l'ERP dans le fonctionnement de l'entreprise, par son rôle désormais stratégique et donc par la nécessité de fournir un niveau de services correspondant à ces nouveaux besoins.

En avril dernier, après des mois d'épreuve de force à propos de la mise en place des services de l'Enterprise Support et la fixation du prix annuel de la maintenance à 22% du prix de la licence logicielle, le SUGEN (SAP User Group Executive Network), qui regroupe les 12 principaux clubs utilisateurs SAP dont l'USF (le club des utilisateurs SAP Francophones), et l'éditeur allemand étaient parvenus à un compromis basé sur le report de l'augmentation et sur la définition d'indicateurs (KPI ou Key Performance Indicator) « visant à démontrer concrètement la valeur correspondant à cette augmentation ».

Rappelons qu'après plusieurs mois de discussion au sein du SUGEN, L'USF avait demandé à SAP France en avril dernier de revoir sa position sur l'augmentation du prix de la maintenance. Elle réclamait en substance, d'appliquer en France, les mêmes règles octroyées à ses clients Allemands et Autrichiens leur permettant de choisir entre le maintien du contrat standard (à un taux de 17%) ou bien l'Enterprise Support (à un taux de 18,36% et selon un délai à définir, de 22%).

Définir la valeur à partir d'indicateurs

En juillet, le Club des Utilisateurs SAP Francophones annonçait le démarrage du programme d'évaluation de l'Entreprise Support SAP. A ce moment-là, 11 indicateurs clés de performance (KPI) ont été définis afin de mesurer les services de l'Enterprise Support SAP. Ces premiers indicateurs sont obtenus à travers l'outil de supervision Solution Manager considéré comme la plate-forme de mesure. Parmi les 43 entreprises européennes qui ont accepté de participer au benchmarking, figurent 7 sociétés françaises telles qu'Aelia, Air France et les Fromageries BEL.

La démarche devait produire un premier niveau d'informations tirées de moyennes constatées chez les clients cibles. Les premières devaient concerner le niveau d'utilisation de la CPU et la performance du stockage, et ensuite, les temps de réponse et la continuité de service. À partir de ces données, SAP était censée fournir des suggestions d'optimisation afin d'améliorer l'indice de qualité.

L'objectif de SAP est de pouvoir donner aux clients les moyens de réduire le TCO (Total Cost of Ownership) du système et les coûts des équipements tiers, d'optimiser et de réduire les développements spécifiques, de définir l'architecture du système en fonction des résultats du benchmarking.

Le Gartner indique ne pas changer d'avis sur la question et répète que les KPI seront difficiles à mesurer et qu'il sera également difficile de faire le lien avec la valeur business et de les dupliquer dans les entreprises de différents secteurs. « SAP a donc fait le bon choix de reporter la décision d'augmentation de ses services de maintenance afin de pouvoir vérifier le bien-fondé de sa démarche. Mais les utilisateurs doivent considérer cette décision comme un report et non comme l'abandon du projet initial d'augmenter les coûts de maintenance ».

Le Gartner fait néanmoins remarquer que le coût de la maintenance facturée par SAP est inférieur que celui de son plus proche concurrent, à savoir Oracle qui facture 18,36 % du prix de la licence. Toutefois, les nouveaux utilisateurs SAP seront bien sous le régime des 22 %."