mardi 18 novembre 2008

Guerre de la maintenance SAP : les utilisateurs se rangent derrière leur éditeur

Edition du 12/11/2008 - par Bertrand Lemaire

Après la réunion avec les dirigeants de clubs d'utilisateurs SAP (Sugen), l'éditeur ne change pas son fameux taux de 22%. Mais il promet malgré tout une baisse du coût total de possession...

Du 27 au 29 octobre, les responsables des principaux clubs d'utilisateurs SAP à travers le monde se sont réunis dans le cadre du Sugen (SAP user group executive network) à Palo Alto. L'un des sujets phares abordés a bien sûr été la fameuse évolution du contrat de maintenance de l'éditeur dont le coût annuel devient pour tous les clients de 22% des licences (faisant ainsi disparaître le taux « normal » de 17%). La seule piste abordée, lors de la réunion du Sugen, semble bien avoir été de justifier l'augmentation et non de la combattre. Notamment en promettant des indicateurs pour objectiver le contrôle du retour sur investissement lié à la nouvelle offre de maintenance SAP Enterprise Support.

« Nous sommes conscients que le chiffre de 22% n'est pas négociable et nous avons préféré avoir une ligne de conduite réaliste avec, comme objectif, d'en avoir pour notre argent et de baisser le coût total de possession (TCO) des solutions SAP » a concédé Jean Leroux. Selon lui, la licence et la maintenance ne comptent que pour environ 10% de ce TCO. Il en déduit : « si, grâce aux nouveaux outils fournis dans le cadre de SAP Enterprise Support, les migrations sont des non-événements, par exemple, le TCO va chuter bien plus que si nous obtenons une baisse de 1% sur le le taux du contrat de maintenance. » Par exemple, parmi les apports attendus des nouveaux outils fournis par SAP, Jean Leroux cite la capacité à repérer les impacts d'une mise à jour de SAP sur les développements spécifiques afin de limiter les besoins en tests. De la même façon, les outils d'audit de performance peuvent aboutir à une optimisation du paramétrage du progiciel et des ressources informatiques, ce qui peut aboutir à limiter les besoins de nouveaux investissements.

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